Polynésie, ma chère et douce Polynésie ❤️.
Ia Ora Na et Maeva sur ses 118 îles de rêve éparpillées dans le Pacifique sud et réparties sur 5 archipels.
Huit ans que nous nous sommes quittées elle et moi, en se faisant la promesse de se revoir. Je n’ai pas laissé mon collier de coquillages sur le tarmac en 2015, comme promesse de revenir comme le veut la coutume. Je savais que je reviendrai quoi qu’il arrive, je pouvais bien garder mon joli collier 😊.
Que le temps est passé vite depuis ce magnifique voyage à la découverte de ce bout du monde où on se sent chez soi. Il était impossible pour moi de faire un tour du monde sans y retourner et retrouver les personnes que j’y ai laissées sans jamais perdre le contact. J’avais aussi très envie d’y emmener mes loulous et de faire découvrir ce paradis à Eric.
Pouvait-il y avoir meilleure idée que de retrouver mes loulous pour les fêtes de fin d’année, après 4 mois de visio ? Bien sûr que non ! Quelle réjouissance ❤️ !
Mais avant le rêve, la réalité… l’hallucination se situe-t-elle entre les deux ?
Parce que je vous garantis que pour halluciner, on a vraiment halluciné ! Les Américains se sont surpassés !
Pour ceux qui ne le savent pas, comme nous il y a quelques semaines encore, mettre un orteil à Cuba vous rend coupable de haute trahison… nous sommes des terroristes aux yeux du gouvernement américain et nous n’avons plus droit à l’ESTA, cette formalité simplifiée qui permet aux Français notamment de séjourner ou de transiter par les Etats-Unis. Bien sûr un visa est toujours possible, à demander plusieurs mois à l’avance auprès de l’ambassade des États Unis à Paris, après obtention d’un rdv pour un entretien selon les informations très agréablement données lors d’un coup de fil à l’ambassade, avant que la charmante dame ait pouffé en me disant en substance « c’est mort pour vous… ». Merci c’était un vrai plaisir d’échanger avec vous… 😬
Nous sommes à Buenos Aires et nous sommes censés atteindre Los Angeles dans quelques jours pour prendre notre unique vol acheté à l’avance du fait de l’arrivée des loulous pour rejoindre Tahiti. Après mûre réflexion, gymnastique cérébrale, torture de l’esprit, mise en action des hautes sphères de l’imagination, nous acceptons l’évidence. Je veux voir mes enfants après 4 mois de visio. On va jouer la sécurité et assurer notre arrivée à Tahiti. Après avoir passé des heures à envisager le meilleur itinéraire pour rejoindre Tahiti de l’Amérique du Sud, SANS TRANSITER PAR LES USA, et au prix le plus bas puisque nous avons déjà accepté de perdre nos vols Los Angeles-Papeete, nous nous apprêtons donc à refaire un tour du monde, mais dans l’autre sens…
Nous qui étions si fiers de ne prendre que peu d’avions, seulement pour changer de pays ou de continent, d’utiliser les transports terrestres et maritimes au maximum… au lieu de directement traverser l’océan pacifique, nous voilà partis pour faire Brésil-Qatar-Nouvelle Zélande-Polynésie. Et oui, pourquoi faire simple hein ??
Avez-vous déjà vécu une expérience de désorientation spatio-temporelle ? 3 jours dans la nuit par exemple ? Si l’envie vous prend de vivre cette expérience unique, je vous invite à suivre notre itinéraire pour rejoindre Tahiti 😂. Départ de Sao Paulo le soir. Vol de nuit jusqu’à Doha (avec le décalage horaire, arrivée le soir). Vol de nuit jusqu’à Auckland (avec le décalage horaire, arrivée dans la nuit).
Et pour clôturer en beauté notre expérience insolite, on a eu droit au contrôle le plus poussé qu’on ait jamais vécu par la police de l’immigration à Auckland… Nous qui ne sommes jamais contrôlés de rien… ça fait drôle. 2 heures de fouilles approfondies (de nos sacs, pas de nos corps… 😅), jusqu’aux petites culottes, et interrogatoire plutôt très indiscret à propos de nos comptes en banque, de notre voyage, preuve à l’appui avec connexion bancaire et photos des lieux visités 😳.
Quand enfin, j’ose poser la question qui me brûle les lèvres depuis le début. Pourquoi nous ? C’est mes tongs ? Mon jog saroual coloré ? Nos pupilles dilatées de ne pas avoir vu la lumière du jours pendant 3 jours ? Et bien même pas… Argentine et Brésil = drogue + itinéraire incompréhensible pour rejoindre Tahiti depuis l’Amérique du Sud… Nous sommes donc deux terroristes trafiquants de drogue aux yeux cernés et en tongs, rien que ça 😂 ! Au moins, ça nous aura fait passer le temps…
Moi qui suis plutôt à l’aise dans les histoires de décalage horaire, j’avoue qu’avec la Polynésie et la Nouvelle Zélande, j’ai dû me poser deux secondes, et mon cerveau avec…
A l’heure d’été à Sausheim (soit le centre du monde), Tahiti est à -12 heures et la Nouvelle Zélande à +12 heures.
A l’heure d’hiver, Tahiti est à -11 heures et la Nouvelle Zélande à +13 heures.
Autrement dit, la France est en avance sur la Polynésie alors qu’elle est en retard sur la Nouvelle Zélande.
Et il y a 23 ou 24 heures de décalage horaire, alors qu’il n’y a que 5h de vol entre les deux.
Oui je sais… 🤯
Résultat des courses, nous avons eu 2 journées du 6 décembre mais nous n’avons pas eu de 10 janvier, quand nous sommes retournés en Nouvelle Zélande. Distorsion cérébrale mais opération blanche donc 😅.
On voulait louer une voiture et faire notre nuit dedans en arrivant à 1h30 du matin à Tahiti… Mais on s’y est pris trop tard… quoi nous s’y prendre tard ?? Naaannnn…
Ce sera donc dodo aéroport pour la première fois du voyage.
S’endormir seuls au monde dans un aéroport désert et se réveiller dans un brouhaha dans un aéroport qui grouille, le dos en vrac, check 😅.
Mais même le dos en vrac, je suis tellement heureuse et excitée d’être là, à nouveau ! En Polynésie, je me sens bien, je me sens un peu chez moi. Quel bonheur de retrouver notre chère langue française aussi. De pouvoir communiquer sans aucune entrave, sans aucune limite. Que le rapport aux gens est facile et agréable. Et tout le monde se tutoie, j’adore !
Tahiti
La plus grande île de la Polynésie, l’île reine, fière et royale ! L’intérieur de l’île est resté presque intact, les résidents privilégiant les côtes pour y vivre.
Si la zone urbaine de Papeete ne fait plus vraiment rêver, Tahiti a su garder sa douceur de vivre avec une belle variété de paysages. Entre montagne et lagon et jusqu’à sa presqu’île encore sauvage, en passant par la cuisine locale et ses roulottes, tout le monde s’y retrouve.
Il y a 8 ans, je n’avais fait que passer à Tahiti, très vite, avant de filer vers les autres îles. Cette fois, nous avons 10 jours avant que les loulous n’arrivent. Nous allons donc découvrir Tahiti et Moorea, les deux plus grandes îles de l’archipel des îles de la Société, appelées aussi les îles sous le vent.
Pour notre 2ème 6 décembre, on a décidé de troquer les manalas contre un mi-cuit de thon rouge et une Hinano au Marché de Papeete ! Mais que c’est bon !!! Les marchés de Noël ne nous manquent même pas 😉.
Location de voiture pour 3 jours et c’est parti pour un tour de l’île, sous toutes ses coutures. Ces contrastes de couleurs, je n’avais pas oublié. C’est magnifique. Les verts croquants et mousseux, cette végétation luxuriante et exubérante. La pluie de l’été, mais aussi les fruits de l’été. Les arbres regorgent de mangues, d’avocats et de papayes. Les ananas sont mûrs à point et le poisson cru est un délice ! Quel bonheur !
Je suis vraiment heureuse d’être là ❤️.
Des poules, des coqs et des églises multicolores un peu partout.
On ressent encore fort la christianisation imposée au cours de la colonisation du Pacifique dès le 16ème siècle. Euh c’est l’explication des églises, pas des poules et des coqs… 😂 Toujours savoir mieux, imposer, pour le bien évidemment, modifier, chambouler, déraciner, détruire… que de tristes prétentions !
Nos hôtes à Tahiti, Moana et Sarah. Au top !
Notre appart, au top aussi, on y resterait bien 15 jours… cuisine extérieure et magnifique vue sur Moorea depuis notre terrasse. Piscine et jardin luxuriant. Moi aussi je veux des mangues et des avocats dans mon jardin ! Ça fait du bien de se poser quelques jours pour nous remettre de nos émotions.
Moorea
J’avais hâte de découvrir Moorea, l’île soeur de Tahiti, que je n’avais pas eu le temps de découvrir il y a 8 ans. Nous y passerons une semaine, adorablement accueillis par Tom, le frère d’une amie et sa copine Elodie. Deux tourdumondistes bien aguerris aussi, qui nous ont fait découvrir cette superbe île.
Quel coup de cœur pour cette île ! Même Eric s’est laissé séduire sans efforts ! Véritable havre de paix pour les amoureux de la nature. La manteau vert des montagnes est omniprésent, comme les bleus irréels du lagon et de l’océan, au-delà de la barrière de corail.
C’est la première fois depuis le début de notre voyage que nous nous disons que nous pourrions vivre ici quelques années. L’île est toute petite, la route côtière qui ceinture l’île fait 60 km à peine, mais quelle douceur de vivre, loin de la frénésie de Papeete. Un charme fou et une merveilleuse sérénité que l’on ressent juste en regardant autour de soi.
Des discussions et des échanges passionnants sur nos voyages avec Tom et Elodie. Des parties de taro et un incroyable massage d’Elodie. Une soirée mémorable au Vaiare Pizza un vendredi soir, animée par des groupes de musique amateurs sur une scène ouverte et finie en beauté par des improvisations de musiciens se regroupant sans se connaître. Un grand moment !
Nous quittons Moorea en sachant que nous y reviendrons, avec certitude ❤️.
Rangiroa
Ra’i roa, « ciel immense » est l’ancien nom Paumotu de l’atoll de Rangiroa situé dans l’archipel des Tuamotu. C’est le plus grand atoll de Polynésie française et le deuxième du monde, par la superficie de son lagon. Seules deux îles sur les 418 qui composent l’atoll sont habitées en permanence.
Mes loulous sont là !!! Enfin !!! Et c’est un sacré programme qui nous attend ! Dans la foulée de leur arrivée à Tahiti, nous décollons pour Rangiroa, un des atolls les plus connus pour ses incroyables plongées dans la passe de Tiputa notamment. Et c’est pour cela que nous y allons précisément ! Un véritable aquarium naturel, classé parmi les plus beaux et plus riches sites du monde.
Il y a 8 ans, j’avais découvert Fakarava, 2ème plus grand atoll de Polynésie, après Rangiroa. Un endroit sauvage et paradisiaque, réputé pour son incroyable biodiversité et ses paysages sous-marins époustouflants dont le célèbre « mur de requins gris » dans sa passe sud. Un véritable sanctuaire naturel classé par l’Unesco. Je n’avais jamais rien vu de pareil. Une nature préservée aux couleurs surréalistes avec une faune tellement abondante qu’on en oublierait presque de respirer !! Moi c’est sûr 😅 !
Cette fois, j’avais envie de découvrir Rangiroa et la passe de Tiputa, qui abrite notamment une grande population de dauphins. Pour retrouver mes loulous et se sentir bien, j’ai loué un faré, maison traditionnelle polynésienne en mode dedans/dehors comme on les aime, juste en bord de lagon. C’est typique, c’est confortable, c’est accueillant, ce sera notre chez nous. Des nuits aux 4 vents dans une maison qui n’est jamais fermée, quel bonheur 😊.
Notre hôte s’appelle Tera’i et le feeling est tout de suite bien passé dès nos premiers échanges. Avec son petit ti’Lou, adorable petit chien borgne (mais sans le cache de pirate) qui s’est pris d’affection pour nous et nous a adopté pour tout le séjour. Réveil avec ti’Lou, petit déj avec ti’Lou, sieste avec ti’Lou, plongée avec ti’Lou (nan je rigole !). Super discussion avec Téra’i. Quelque chose de très fort m’attire dans l’histoire de ces peuples, à qui on a voulu arracher la culture et imposer nos modes de vie occidentaux. Nous qui savons tout mieux que les autres…
Il n’y a qu’une seule route à Rangiroa, sur 10 km de long. Tous à vélo pour notre semaine sur le motu. Les Tuamotu sont des îles et des motu de corail où il est difficile de faire pousser quoi que ce soit. Les îles habitées dépendent exclusivement de Tahiti et des Marquises (l’archipel le plus au Nord) pour se faire livrer des marchandises par bateau. Ce qui implique qu’en cas de mauvais temps, quand le bateau ne peut pas venir, il n’y a pas d’approvisionnement. Tout est donc excessivement cher et peu varié. Il n’y a pas de fruits aux Tuamotu et la fraicheur des produits arrivant par bateau est parfois très douteuses. Entre produits décongelés/recongelés et produits périmés, c’était plutôt triste pour les gastronomes français que nous sommes. Heureusement Tera’i nous a procuré du thon rouge pêché du jour ! Cru ou en mi-cuit, on s’est régalés.
Nous sommes venus à Rangiroa pour plonger ! Et c’est une grande réjouissance !!!
Notre club, Yaka Plongée ! Super sympa, ambiance familiale, moniteurs au top, c’est tout ce qu’il nous faut 🤩.
On sait que les dauphins sont là. On sait aussi qu’ils s’approchent parfois.
Mais quand ce jeune mâle s’est approché de Cyril notre moniteur, pour chercher des patouilles pendant notre première plongée, j’ai cru que je rêvais !! J’ai palmé de toutes mes forces pour le rejoindre et savourer ce cadeau qui nous était offert. Quand j’ai posé ma main sur son corps (celui du dauphin, pas de Cyril), j’ai vraiment arrêter de respirer et mon coeur battait la chamade. Après l’expérience des otaries en Argentine, je n’aurais jamais pensé avoir cette chance avec les dauphins. J’ai fait un câlin a un dauphin qui a choisi de venir nous voir pour réclamer des patouilles !!! Inspirer, expirer, inspirer, expirer, ne pas oublier qu’on est à 20 mètres de profondeur… La sensation de sa peau sous mes mains, l’observation de son corps sous toutes ses coutures (toujours celui du dauphin), c’était incroyable. J’ai même pu voir qu’il n’avait pas les dents propres et lui conseiller un bon détartrage 😂.
Le temps qu’Eric et les loulous nous rejoignent, notre ami s’en est allé mais ils ont quand même pu le voir d’assez près et je crois que l’expérience a été aussi magique.
Expérience gravée à jamais, qui a fait ressurgir le merveilleux souvenir de ma première expérience avec les dauphins. C’était à Tahiti, il y a 8 ans. Nous étions partis en bateau pour essayer d’apercevoir les baleines. La mer était capricieuse et les baleines jouaient à cache-cache une fois de plus. Sur le retour, bredouilles et un peu déçus, une trentaine de dauphins est arrivée en passant de part et d’autre de notre zodiac. Là, tu as 2 secondes pour te décider. Sauter à l’eau ou rester sur le bateau. Un petit groupe s’est jeté à l’eau, dont moi évidemment, avec une palme au pied, l’autre en main et mon masque de travers.
Je les entendais sous l’eau, je les cherchais des yeux, quand tout à coup, deux dauphins me sont passés dessous en jouant. Je me suis mise à nager pour les suivre, à toute allure, de toutes mes forces ! Je n’avais jamais nagé aussi vite. Tous mes muscles me brûlaient, j’étais au bord de l’essoufflement et peut-être bien de la mort avalant au passage la moitié (au moins) d’un Pacifique plus qu’agité. Mais j’étais tellement bouleversée de ce que je vivais que je ne réfléchissais plus. J’avançais, je suivais mes deux amis. Quand ils sont remontés vers la surface en tourbillonnant amoureusement (ça c’est mon interprétation, si ça se trouve, c’était juste un jeu de saute mouton version dauphin…), j’ai pu m’arrêter et les suivre du regard jusqu’à la surface. Le temps de sortir la tête de l’eau, de prendre de l’air, de cracher l’eau de mes poumons et de replonger, ils avaient disparu.
J’étais persuadée que tout le petit groupe qui s’était jeté à l’eau les avait entendu et les avait suivis comme moi. Mais quand j’ai regardé autour de moi, j’étais seule. Mais alors vraiment seule, au milieu du Pacifique, bousculée par la houle. J’avais nagé vite et longtemps alors que le bateau était resté sur place pour gérer les autres passagers. Il avait la taille d’une tête d’épingle, très loin là-bas. C’est à ce moment-là que j’ai pensé à toutes les merveilles à dents acérées qui évoluaient sous moi. J’étais tellement prise dans cette incroyable expérience, tellement portée, exaltée, surexcitée, merveilleusement heureuse et pleine de gratitude que je n’ai pas réalisé à quel point je m’étais éloignée en suivant à toute allure mes deux amis.
Pas de panique, restons calme… J’ai palmé doucement mais sûrement sur le dos, le regard tourné vers l’horizon, dans un émouvant au revoir, la larme à l’œil, le cœur encore battant et le tube digestif intégralement rincé à l’eau de mer, en priant aussi un peu je l’avoue, de ne pas me faire bouffer par un grand blanc psychopathe. Si je n’ai pas peur de grand chose en plongée bouteille, je reconnais que la surface du plein océan n’est pas très rassurante et je ne suis pas sûre que le tuba soit une arme efficace, même quand on est bon à l’escrime 😅.
Rangiroa donc… Chaque plongée a été incroyable ! Ravie que mes 3 chouchou aient pu découvrir les plongées dérivantes. Une sacrée expérience ! 4 espèces de requins observées pendant la même plongée ! Des pointes noires, des pointes blanches mais surtout des citrons et des marteaux !!! Magique 🤩 !
Un énorme banc de barracudas, par centaines, d’énormes Napoléon, des poissons-flûte, des perroquets, des scorpions et toutes sortes de poissons tropicaux multicolores.
Quelle merveilleuse sensation de plonger en famille, de voir les loulous évoluer et se régaler de découvertes.
Profondeur maximum avec un niveau 1, 20 mètres. Tiens où est Erin ? Ah là-dessous, à 30 mètres… Oh entre 20 mètres et 30 mètres, il n’y a qu’un pas, enfin qu’une nageoire… Hein Erin !!!
Prochaine étape, le PE 40 pour mes 3 chéris ! Enfin quand Éric sera sorti de sa cathédrale et aura retrouver une audition normale 😂.
Visite de la ferme perlière et découverte du process de greffe vraiment très intéressants. Soirée buffet spectacle à la pension Cécile avec initiation à la dance tahitienne. Bon il nous manquait quelques kilos pour que ça fasse le même effet que les danseuses… pour Erin, ce sont les feuilles autour des hanches qui faisaient la différence. Au menu, crabe des cocotiers et autres spécialités tahitiennes. Moi je les préfère vivants les crabes, ils sont magnifiques et très impressionnants mais mieux vaut ne pas laisser trainer un orteil près de lui 😅.
Bora Bora
Retour sur une des îles sous le vent (archipel des îles de la Société). L’île des romantiques (au porte-monnaie bien fourni), au lagon cristallin, aux eaux turquoises, aux plages idylliques, avec les pentes verdoyantes du mont Otemanu et son motu magique qui encercle le lagon entre ses haies de palmiers.
Là aussi que de souvenirs !
Bora, c’est ma rencontre avec Lolo ! Ma chère Lolo. Mon petit phénomène, ce petit bout de femme qui a l’énergie de 10 gladiateurs ! Cette grande sportive, championne de Kayak, qui a participé à des raids aux 4 coins du monde. Toujours en quête de challenge et de dépassement de soi. Elle est venue élire domicile sur le motu, il y a 17 ans déjà, dans sa jolie maison typique au toit végétal, en bord de lagon, dans une nature luxuriante, avec sa chienne et ses 14 chats 😅.
Avec toute sa générosité et sa bonne humeur, elle nous a accueillis chez elle, pour partager son quotidien, sa vie sur le motu et ses anecdotes ! Quel bonheur, merci ma Lolo ❤️.
Bora Bora, c’était aussi notre première étape en voilier il y a 8 ans, avec les Biquets, Pascale et Philippe, ce couple de tourdumondistes qui a choisi une vie de bateau depuis plus de 25 ans, avec qui nous avons partagé 3 semaines à bord de leur catamaran à la découverte des îles sous le vent.
Un couple pas comme les autres, qui aime la simplicité, l’authenticité et les gens. Nous avons partagé grâce à eux des moments magiques avec les habitants du motu en ne mangeant que ce que nous avions chassé ou pêché. Nous avons été accueillis comme des amis, avec la générosité qui caractérise les Polynésiens (quand tu as fait tes preuves et qu’ils ont décidé de t’adopter).
Nous avons gardé le contact depuis toutes ces années et j’espérais tellement que nous pourrions les revoir et passer quelques jours avec eux sur leur catamaran. Mais les impératifs météo en ont décidé autrement ! El Niño a poussé les voiliers à rejoindre l’archipel des Marquises (où les cyclones ne sévissent pas) avant notre arrivée. Il faudra donc revenir. Ohhhh zut 😉.
Les presque naufragés du motu 😅
Oui oui, un bateau soit disant insubmersible peut couler… Et ce privilège n’est pas réservé qu’au Titanic !
Expérience épique d’un soir. Le lagon était lisse comme un miroir avant que la grosse navette d’un hôtel voisin ne le transforme en début de tsunami. Notre petite embarcation a tout simplement piqué du nez dans la vague et dans la nuit, se faisant submerger par l’eau ! Action-réaction ! Certains à l’eau, d’autres à écoper, self contrôle de tous, y compris de mes loulous ! Trempés et salés jusqu’aux os, ça valait bien une bonne petite Hinano bien fraîche une fois sur la terre ferme 😅.
Manquer Snoop Dog et sa famille de peu dans la villa du voisin milliardaire. Ce sont les enfants qui étaient verts…
Au programme à Bora, plongées avec les raies mantas notamment, snorkelling dérivant avec Lolo, kayak, paddle, visite de l’île, confection de paréos, débourrage de noix de coco, ramassage de coquillages sur le récif, apéros, brioche, tarte au citron meringuée et séances intenses de papotage avec ma Lolo. Que du bonheur quoi ❤️.
39 ans et toutes mes dents, ou presque…
Accéder à un des plus beaux hôtels de Bora Bora en arrivant de chez Lolo par le platier, bénéficier d’une visite guidée par Lolo qui le connaît par cœur et y donne des cours de remise en forme et des coaching sportifs, pour y savourer un début de soirée sur la plage côté lagon et y déguster un cocktail les pieds dans le sable, au doux son de musiciens chanteurs polynésiens…
Se souhaiter notre dernier « manuia », rempli d’émotions après ce merveilleux séjour passé chez Lolo sur le motu, saisir délicatement du bout des doigts un morceaux de noix de coco, saisi et salé dans un peu d’huile de coco, se dire que c’est délicieux, croquer encore une fois, se dire que la vie est belle, croquer un dernier morceau, avoir une sensation bizarre, froncer les sourcils, avaler la noix de coco, passer ma langue sur ma molaire et… constater avec horreur qu’il me manque un énoooorme bout de dent !!! Qui bien sûr est parti avec la noix de coco dans mon estomac.
Me voilà, avec classe et dignité en train de tirer sur ma lèvre pour faire constater l’étendue des dégâts à toute ma tablée. A vue de langue, il devait bien manquer la moitié de la dent !! Horreur ! Évidemment, une douleur imaginaire est apparue instantanément, irradiant de l’oreille au petit orteil. Quand Éric m’a dit que c’était un petit bout, je l’ai évidemment cru sur parole en allant vérifier dans le miroir des toilettes… j’ai immédiatement pensé à appeler Dr Yen, mon dentiste, pour qu’il vienne d’urgence avant d’être rattrapée par la réalité. Je serai probablement morte d’une septicémie d’ici qu’il vienne, même en prenant un vol le jour même… je me suis donc rendue à l’évidence, je vais devoir consulter un dentiste à Tahiti.
C’est donc avec une dent en moins mais des souvenirs plein le cœur et de superbes colliers de coquillages confectionnés par ma Lolo autour du cou que nous quittons Bora pour retrouver Tahiti, en se promettant de se revoir bientôt ❤️ (mais je ne laisserai pas non plus ce beau collier sur le tarmac 😅).
De retour à Tahiti, je me prépare au départ des enfants dans quelques jours. C’est passé trop vite ! On s’offre une galette des rois hors de prix mais délicieuse 😋. On sirote un petit verre au bar Le Rétro, précisément à l’endroit où Joe Dassin est mort d’une crise cardiaque à l’âge de 41 ans. À Dieu l’été indien et au revoir à bientôt ma chère Polynésie ❤️.
Superbes images et moments de vie !
Vous faites des envieux!
Hello Charlène et Eric,
Top ce petit séjour à Tahiti
Très belles photos
Pour ma part j’ y était en 1987
Tahiti, Moorea,Bora Bora, Vahiné
Bonne continuation, profitez bien de la suite de votre voyage
Vincent
Vous êtes incroyables ! Merci pour vos photos et récits d’aventure !
Bonne continuation et à bientôt
😘
Contente de vous retrouver dans la suite de votre aventure. Merci de nous faire découvrir votre magnifique voyage au bout du monde. Top top top, vivement la suite❤. Bisous à vous tous 😘.
Bea
J’aime te lire Charlène ! Quelle aventure ! J’adore !!! Gros bisous à vous 2
Merci à tous pour vos adorables messages qui nous vont droit au coeur ! On vous embrasse !
Hello les amis
que de belles photos et que de souvenirs 🙂
trop bien que vous ayez pu profiter tous en famille
a bientot pour de nouvelles histoires
bisous
Merci Isa ! Je sais en plus que vous êtes aussi un peu amoureux de la Polynésie ! Gros bisous à bientôt.
Magnifiques photos et un récit de voyage qui donne tellement envie de profiter de telles beautés…votre voyage est une vraie invitation à l’évasion. Continuez à en profiter!
Merci Alban ! Ravie de savoir que vous nous suivez dans nos aventures ! Au plaisir de vous revoir bientôt.
La Polynésie,
Superbe récit encore une fois ma Charlène !
J’ai toujours autant de plaisir à te lire !
🐢🏝️🐟🌴🌸🐬🦀🐠🥑🥭🍍
Ça donne vraiment envie !!
Je vous embrasse bien fort ! ❤️
Merci ma Julie ! Quel plaisir de savoir que tu me lis et que tu aimes ça !!! Enormes bisous à tout bientôt.
Super
Ça nous rappelle de très bons souvenirs , qui datent de qques années…
On dirait que rien n’a changé depuis tt ce temps
Merci pour tous ces instants magiques
Bisous
Coucou Isa ! Ça change un peu, mais doucement… Pas au même rythme que chez nous, ça c’est sûr ! Gros bisous