Pour suivre le fil de mes récits, et comprendre un peu tout ce que je vous raconte, je vous invite à vous poser d’abord quelques instants sur « Le temps d’une pause (s’impose ❤️🩹) » avant de nous rejoindre en Colombie 😉
Chère Colombie, toi qui nous a accueillis dans ta douceur de vivre avec tant de générosité, je t’en remercie ❤️
Ce n’était pourtant pas très bien parti… Un vol de fortune pris dans l’infortune d’une règle gouvernementale dénuée de sens, un trop plein de sentiments dans une enveloppe vide d’énergie, des besoins niés à l’ombre d’itinéraires géants…
Que tout ça me parait loin…
Bogota, l’effervescente !
Immense capitale de 7,5 millions d’habitants. A 2600 m d’altitude, elle trône à la 3ème place des capitales les plus hautes du monde, après La Paz en Bolivie et Quito en Équateur. Quand même !!
Nous avons aimé la Candelaria, son centre historique aux rues pavées qui dévoile les mémoires de son époque coloniale. Ambiance jeune et dynamique assurée, avec un joli patrimoine historique et culturel. C’est bruyant et ça grouille de partout. Bogotá vit et vibre !
Des musées sympa dont celui de l’or et de l’artiste Botero, des bars et resto à tous les coins de rue, des ruelles entières colorées de graffitis magnifiques. Il fait bon vivre à Bogotá, dans ce quartier en tous cas !
Villa de Leyva, la douce 🥰
S’installer au soleil le matin, se laisser caresser par ses rayons parfaits, se laisser enrober par la douce chaleur de ces premières heures. Fermer les yeux et écouter. Le vent dans les arbres, les oiseaux qui chantent, chacun leur mélodie, tout autour de nous, les battements d’ailes si rapides des colibris, les bourdonnements des insectes, le concerto dysharmonie des oies plus loin, les hennissements affirmés des chevaux, les bêlements plaintifs des biquettes, les coqs qui chantent à l’internationale, chacun dans son fuseau horaire pour des cocorico à toute heure, et… tiens… un bruit de casserole… vraiment tout près… 8h30. Ah ben oui, Éric s’active déjà en cuisine pour le repas de midi 😂
Et puis le soir, quand la nuit arrive, sans crier gare, que la fraicheur nous enlace et nous chuchote qu’il est tant d’animer la cheminée, je ferme encore les yeux pour m’imprégner autrement de ce lieu si particulier pour nous, qui restera gravé dans notre cœur. Une douce musique de fond, le feu qui crépite, le concerto en ré mineur des grenouilles et crapauds (par centaines avec enceinte et micro, c’est pas possible autrement…).
Avec les yeux ouverts aussi le spectacle est magnifique même si je ne vois pas tout ce que j’entends. Au loin, les montagnes pelées, recouvertes non pas d’arbres mais d’un manteau de mousse. C’est l’impression que ça me donne en tout cas. Les chevaux, les chèvres et les oies, évidemment, c’est facile. Les oiseaux sont nombreux et tout autour de nous je le sais, même si je n’en voie que certains. Les crapauds n’en parlons pas. Un seul énooooorme sous nos yeux mais ils sont des centaines c’est évident. Le scorpion et la mygale, on ne les a pas entendu venir ceux-là, c’était bien d’avoir les yeux ouverts 😅 L’incroyable Super Pleine Lune Bleue en Poisson n’a pas fait de bruit elle non plus. Ce sont les yeux grands ouverts et le cœur battant que nous avons savouré le spectacle.
Une scène son et lumière un soir d’orage aussi. Une symphonie d’éclairs, de tonnerre et de pluie, le temps d’une nuit. C’était beau.
L’adorable William et sa Mawasi Finca.
Quel hôte ! Quand tout est facile, simple et généreux.
Nous aurions eu tellement de choses à échanger avec des mots, mais nous n’en avions pas assez des mots dans la bonne langue pour entrer dans des discussions profondes. Alors nous avons parlé simplement de choses simples et autrement, avec les mots silencieux du cœur, des attentions, des sourires, des embrassades émues.
Colombie, que de moments heureux, dans une si grande simplicité.
Se réveiller avec le jour, qui nous accueille sans attente,
Savourez les premiers rayons du soleil,
Songer, rêver, poser mes idées sur le papier,
Marcher en quête de bois, marcher jusqu’au pueblo, marcher tout simplement,
Discuter, rigoler, gagner aux cartes 😉
Picorer, déguster, dévorer, sans culpabilité les bons petits plats d’Éric.
Assister au grand festival du cerf-volant alors que nous n’avions même idée de son existence. Arriver là, juste au bon moment. Quelle surprise, quelle ambiance, quelle beauté de voir le vent tous les porter en symbiose. Et quelle fierté pour les cerfs-volistes, débutants et aguerris, petits et grands, acclamés par la foule !
Partir à cheval, le temps d’une balade. Comme un vent de liberté.
Juste nous deux, Miriam et ses petits chevaux fougueux.
Negra, ma petite jument de tête, ma petite furie. Mais quelle énergie !
Loin les tristes têtes à cul des chevaux amorphes et résignés, scellés toute la journée sous un soleil écrasant, destinés au plaisir des touristes en quête d’expériences atypiques.
Lâcher la bride et partir au grand galop les cheveux dans le vent (aussi grand que puisse être le galop d’un petit cheval 😂) Quelle fougue, quelle vitalité, quelle furieuse envie de galoper (et de ne jamais s’arrêter… 😅)
Et notre petite cabane loin de tout, notre nid, notre havre de paix, notre Colombie.
Elle nous a donné envie de nous poser, de nous installer, de ne pas nous en aller.
Se laisser aller, se reposer, se laisser vivre. Prendre le temps de chaque instant.
Mettre mon projet en mouvement, tranquillement, sereinement.
C’est le cœur gros que nous partons, nous poursuivons notre chemin.
Elle restera gravée en nous et nous y laissons un peu de nous.
Les larmes me viennent à l’idée de la quitter demain…
Notre dernière soirée ici sera teintée de douce mélancolie.
Chère Colombie, rien n’est fini, nous reviendrons te voir, le coeur chargé d’envie ❤️
Suivez aussi Colette dans son voyage en Colombie !
Je regarde ton blog avec un peu de retard
mais il vaut mieux tard que ..
Tu écris très 7 bien
On a vraiment envie d’aller faire un petit tour là-bas
Bisous à tous les deux
Merci Cathy ! Ca me fait très plaisir ! A très bientôt pour le Chili.