Jolie Bolivie, tu nous auras bien surpris !
Quel plaisir d’avoir retrouvé mon calme et mon aisance du voyage ! Tout me paraît à nouveau plus facile à organiser, à choisir, à décider. On prend le temps, parfois une ou deux nuits de plus, juste pour être plus cool, on a arrêté de courir, je n’ai plus besoin de tout voir/tout faire… Good news 😅 Merci la pause colombienne !
Bolivie, QG des Français ? On s’étonnait de ne pas en avoir rencontré beaucoup depuis le début du voyage mais alors là, on dirait qu’on s’est tous donné rdv… 😳 Des tour-du-mondistes, des vacanciers, pour quelques semaines ou plusieurs mois, des étudiants en césure, des salariés en année sabbatiques, des courageux qui ont tout vendu pour « être libre », des jeunes et des moins jeunes, en solo, en duo, en couple ou en groupe… On a rencontré de tout ! C’est vrai que la Bolivie est belle, facile et pas chère. De quoi donner envie de la découvrir !!!
Un petit air du Pérou qui nous replonge dans notre voyage d’il y a 4 ans. Deux pays bien différents évidemment dans leur développement et leur géographie mais une histoire et des racines communes incontestables, le territoire des Andes, le berceau de l’empire inca quand même ! Des croyances ancestrales, des offrandes à la nature, aux montagnes sacrées pour exprimer sa reconnaissance à la Pachamama (la Terre-Mère) Un saut dans le passé, dans une culture encore authentique et préservée. Une immersion dans une nature immense et tellement surprenante dans sa diversité.
On retrouve chez le Bolivien ce physique petit et dodu (comme un air de déjà vu…) Je dis petit pour ne pas dire très petit pour certains voire minuscule pour certaines, aussi larges que hautes malgré le chapeau melon haut perché 😂). Les enfants aussi sont souvent dodus, même les plus petits. En même temps, ils boivent quotidiennement et presque au biberon des boissons dont les couleurs improbables n’existent pas dans la nature (même pas dans la nature d’Avatar, c’est dire !)
Rien de très particulier dans l’assiette. De la viande, de la viande et de la viande… des féculents, au moins par deux dans des combinaisons parfois très surprenantes ! Le plus souvent, c’est patates/riz, ou riz/pâtes, pour caler les petites faims pour 24 heures 😅 Mais le combo gagnant, c’est quand même l’association improbable riz/pâtes et frites !!! Et oui, même pas peur ! Heureusement ils ont le quinoa et quand même quelques légumes pour équilibrer le tout… (euh je rappelle que les frites ne sont pas des légumes…)
Bien sûr, toujours beaucoup de fritures et de barbecues pas chers et accessibles à tous les coins de rue. Pas surprenant qu’ils soient tous dodus ! Heureusement aussi des vendeurs ambulants de jus de fruits et des marchés de fruits, de légumes et d’avocats !!! C’est mon truc à moi ça l’avocat, je sais pas pourquoi 😉
Allez petit clin d’œil pour les salteñas, ce petit empanada fourré de bouillon, de viande (évidemment !), de légumes et d’épices, cuit au four. Goûteux et nourrissant sans être étouffant et bourratif (à condition de ne pas se les enfiler par 4… 😅)
La Paz
Arrivée à l’aéroport de la Paz – El Alto, 3h du mat, 4000 m d’altitude, waouh, ça caille dis donc ! Magnifique vue de nuit sur la Paz toute illuminée en contrebas. Nous pénétrons dans cette immense cuvette.
De la terrasse de l’hôtel quelques heures plus tard, au 8eme étage, superbe vue sur la ville. Des tonnes de construction à flanc de colline. Ce n’est pas vraiment beau mais c’est impressionnant et intrigant. On peine à savoir si les constructions sont achevées. Elles ont toutes cette couleur brique et sont tellement collées les unes aux autres ! Et derrière, au loin, des sommets à plus de 6000 m d’altitude. Surprenant vraiment !
La Paz, capitale la plus haute du monde avec ses 3600 m d’altitude, capitale administrative de la Bolivie, ville de contrastes saisissants. Entre traditions profondément ancrées et modernité, de quoi rester coi !
Entre deux resto branchés, végétariens parfois, on retrouve les innombrables vendeuses ambulantes, avec leurs traditionnelles nattes noires rejointes à la pointe par un tullma, surplombées d’un bombin (chapeau melon juste posé sur le haut de la tête), la pollera (jupe aux 3 volants d’origine espagnole) et l’aguayo (pièce de tissu rectangulaire et colorée portée dans le dos). Le bombin est souvent remplacé par un chapeau de soleil ou un bonnet tricoté, posé sur le haut de la tête aussi (les oreilles n’ont jamais froid, c’est connu 😂) En tous cas, on voit rarement les boliviennes la tête nue… La tenue de la Chola est considérée comme sophistiquée s’inspirant des traditions andines.
Les Cholitas passent là leurs journées, dès les premières heures du jour et jusqu’au soir. Elles vendent des fruits et légumes, des fleurs, toutes sortes d’herbes et de plantes, mais aussi du fromage, de la viande et du poisson crus, souvent à même le sol, dans des rues TRÈS circulantes et TRÈS passantes (Mmmm très alléchant tout ça 🤢) Elles somnolent (ou dorment carrément profondément parfois aussi…), parce que les journées sont longues, surtout quand on ne vend finalement pas grand-chose… On se demande comment elles peuvent vivre… Mais elles n’ont sans doute pas besoin de revoir leur copie 😉
Voir ensuite ces mêmes boliviennes emprunter les lignes de téléphériques ultra modernes, qui traversent et surplombent toute la ville… Après avoir pris un vieux bus Dodge pour atteindre la station…
Pour continuer notre route par le Mercado de las Brujas (le fameux marché aux sorcières), lieu totalement insolite de vente d’objets rituels où l’on pourra trouver tout ce qu’il faut pour entrer en contact avec les esprits du monde aymara, faire une offrande à la Pachamama, soigner des maux à l’aide de poudres et de pierres magiques, d’herbes et plantes médicinales, de becs de toucan séchés et… mais qu’est-ce que c’est… mais nan ce sont des peluches… chérinou, ce sont des peluches hein ??? Mon Dieu, des fœtus de lamas suspendus sous les devantures des stands et boutiques… Euh pour moi, ça sera feuilles de coca et poussière magique svp, pour ne pas tomber dans les pommes, horrifiée…
Tiens la coca d’ailleurs ! Si on plongeait dans ses feuilles au tout petit musée qui lui est dédié. Même s’il faut plus aimer lire que regarder des images et objets… L’audio guide, on oublie carrément… Déroutant, intrigant, mais aussi passionnant et inspirant ! Le tout avec la bouche complètement anesthésiée par le bonbon à la coca offert en dégustation ! Drôlement efficace dis donc, faudra que j’en parle à mon dentiste (hein Dr Yen ! 😉).
Moi j’ai d’ailleurs repris mes bonnes habitudes prises au Pérou il y a 4 ans, maté de coca tous les matins en guise de thé ! Moins fan des feuilles à mâcher, comme les Boliviens le font toute la journée. Tant qu’à avoir des trucs verts dans les dents, je préfère que ce soit du persil, du basilic ou de la menthe !
Visite inédite du grand cimentière central de La Paz ! Encore une sacrée surprise. Tout est hors sol. On dirait un quartier résidentiel, avec ses rues fleuries, ses croisements, ses panneaux de signalisation… Et une toute nouvelle résidence d’ailleurs (vous pouvez déposer vos dossiers de candidatures dès maintenant 😂).
Mention spéciale pour notre soirée passée au Carrot Tree ! Quand un ours t’explique que tout est possible, même un arbre à carottes, je ne peux qu’adhérer ! Évidemment que c’est possible voyons ! Je ne pouvais qu’aimer cet endroit et ce moment 😉
Un feu d’artifice en nôtre honneur ? Nan c’est trop, ça me gêne… Ah rien à voir avec nous ? C’est comme ça tous les soirs… Ok super ben on prend quand même !
Santa Cruz
Notre porte d’entrée pour Samaipata, notre destination suivante. On savait qu’on n’y trouverait pas grand-chose donc on n’a pas été déçus. Ville plate, sans altitude et sans attrait particulier. C’est sale, c’est bruyant et ça ne sent pas la rose…
Mais belle surprise de la place principale très belle et animée en soirée.
Le bus… les petits colectivo. Pas cher mais pas d’horaires… 5 personnes minimum pour qu’ils partent. Une heure d’attente pour partir à Samaipata et une jolie rencontre avec Julia, notre médecin-gynécologue de 28 ans en césure d’internat 😊
Samaipata
Adorable petit pueblo joli et tranquille niché à 1800 m d’altitude. Une vue superbe de notre auberge de jeunesse sur les hauteurs et journée dans le parc Amboro, à la rencontre de fougères géantes uniques au monde parait-il ! Belle expédition et rencontre avec les 3 Poworld Rangers, plutôt dans la dernière partie de leur tour du monde, avec qui on passera la journée, puis l’apéro pour finalement finir ensemble autour d’une pizza et de jolis échanges 😊
Mention spéciale pour les pancakes de l’hostal Serena, servis avec du dulce de leche, sorte de caramel pâteux très gourmand. Même s’il ne vaut pas celui de la Bretagne, et à défaut de Nutella bien sûr, j’en ai pris et repris tout au long du voyage (mais seulement avec des pancakes promis 😋).
Sucre (prononcez Soucré svp 😉)
A 2800 m d’altitude, c’est la seconde capitale de la Bolivie, constitutionnelle cette fois (vive l’indépendance !). Une histoire de séparation des pouvoirs. Aujourd’hui, Sucre ne détient plus que le pouvoir judiciaire. Législatif et exécutif ont pris de la hauteur en partant pour La Paz (mais pas par le téléphérique 😉).
Sucre, la blanche, la douce, la festive ! Ville jeune et dynamique avec plusieurs universités. Ça grouille ! Tiens les Boliviens paraissent moins dodus ici, on sent moins de traditions, c’est moderne et effervescent. Moins impressionnant que La Paz, malgré son cachet colonial indéniable. Beaucoup moins de contrastes, mais une charmante et jolie ville où il fait bon vivre, tant par son climat que par son ambiance.
Durant la première quinzaine de septembre se déroule la grande fête de la Vierge de Guadalupe, patronne de la ville de Sucre. Évidemment, on n’en savait rien et on a débarqué le dernier weekend, le plus festif, le clou du spectacle, THE place to be 😅
Toute la ville a bouillonné. Toute la jeunesse de Sucre déguisée, se mouvant par groupe et par thème sur des musiques endiablées ! Un spectacle traditionnel haut en couleur qui a accueilli généreusement les étrangers que nous sommes.
Petit plaisir gustatif en 8 temps au restaurant gastronomique le Nativa. Tiens toutes les tables sauf 2 sont françaises… Quelle surprise ! Ah et tiens les serveurs sont en casquettes/crocs ! Quelle surprise aussi 😂 Super expérience à 25 € par personne boissons comprises. Du jamais vu !!! Bon allez ok pour la casquette et les crocs, on va pas chipoter !
Coup de cœur pour le Joy Café où nous avons passé pas mal de temps, à manger, boire, discuter, travailler, écrire, dans leur joli patio verdoyant (sans doute le plus beau patio de la ville… selon eux… 😂)
Tupiza-Uyuni, le Sud Lipez
Un bus de nuit
Ah le bus de nuit…
Billets pris en ligne. Jusque-là tout va bien, je maîtrise. Tiens pas de places attitrées… bon ben on verra bien sur place, c’est peut-être comme ça… Le principe du premier arrivé premier servi ne serait ni une surprise ni une première fois.
On monte, on se fait déloger une première fois… purée mince, les autres ont des places définies 😅 On se pose ailleurs, on croise les doigts, et les orteils pour être sûrs… Des gens continuent de monter alors qu’il n’y a plus de places… mais ne réclament rien. Des voix qui portent, le chauffeur, « no no no ! No puedo ! » Euh ils veulent se mettre où les gens, dans la soute ??
Le bus part, on est soulagés. 2h plus tard, contrôle des billets… ben oui tiens, comme ça si tu te fais jeter, t’es au milieu de nulle part 😳
Le gars tique sur nos billets non imprimés et non numérotés. Un coup de fil, ça semble ok. Le bus s’arrête, des gens montent (encore ?!!) J’opte pour la technique du « je fais semblant de dormir très profondément » Problème de places attitrées, tiens donc… Les gens râlent mais pas trop, et ce n’est pas nous qui sommes délogés 😅 J’ouvre discrètement un œil, tiens des gens dorment sur le sol dans l’allée… tiens les WC sont condamnés 😳 Tiens le bus s’arrête en pleine cambrousse. Vu l’agitation, on comprend que le pipi, c’est maintenant ou jamais… Cambrousse, nuit noire, euh y’a des serpents déjà en Bolivie ??
On arrive finalement (en vie et à nos places non attitrées) avec à peine plus d’une heure de retard. Arrivée à l’hostal à 5h du mat, accès à notre chambre alors que prise pour la nuit suivante seulement et belle fin de nuit en perspective.
La souplesse, les bons côtés de l’Amérique du Sud 😊
Des rencontres magnifiques
Tupiza, on y est venus pour une virée de 4 jours/3 nuits en 4×4 dans le désert, jusqu’à Uyuni. Notre plus grande réjouissance bolivienne !!!
Mais quel groupe ! Mais quelle ambiance, Mais quel concentré de personnalités et d’énergie !
On a rencontré nos coéquipières d’aventure françaises la veille du départ. Facile on était dans le même hostal. 2 paires de nanas pétillantes qui se connaissaient déjà depuis quelques jours. Nous serons donc 5 nénettes et Eric. Je ne sais pas à ce moment-là si je dois le plaindre ou me réjouir pour lui 😅
Même avec notre guide Wilver, la gent masculine ne parviendra pas à calmer nos ardeurs féminines et notre furieuse envie de chanter en cœur et à tue-tête dans le 4×4. Culture musicale impressionnante chez ces petits bouts de femme, tout y est passé ! De Johnny à Diam’s, en passant par Aznavour et Ben Mazué, sans oublier Sardou, Joe Dassin et Grand Corps Malade. Je vous laisse imaginer…
La promiscuité, ça rapproche ! On tisse vite du lien quand on passe tout son temps ensemble, même pour le dodo dans les refuges dortoirs sans chauffage et sans douche 😅 On succombe facilement à une alimentation douteuse aussi… Entre les salés, gâteaux et bonbons ramenés par les filles, proposés à toute heure, auxquels je n’ai évidemment jamais dit non, les repas boliviens parfois assez curieux et les goûters petits gâteaux/café servis juste avant le repas du soir… nos corps n’avaient qu’à bien s’accrocher !!!
Et qui dit voyage roots justement, dit forcément maux du corps, avec toute la poésie qui les accompagnent, des céphalées d’altitude aux nez bouchés, sans oublier le clou des aventures gastrico-intestinales… Des sujets de conversation fleuris qu’a priori, on n’a pas avec des inconnus 😂 Pour nous, ça aura été gros rhume (mais vraiment bien comme il faut… vous savez ce phénomène surnaturel du nez complètement bouché mais qui coule quand même dans une rivière de morve… mystère…) et perte de la couche supérieure de l’épiderme du nez et des lèvres (faut dire qu’on pouvait presque toucher le soleil de là où on était !!!) Je me passerai de commentaires sur les maux des filles… Elles n’apprécieraient sans doute pas que je parle de c… ok j’arrête… 😉
Tellement d’Amour dans ce groupe d’Amours au grand cœur. Elles m’ont touchée, chacune pour ce qu’elle est et pour ce qu’elle a généreusement donné d’elle aux autres et donc à moi aussi. Y compris leurs tics de langage, qu’Eric n’aura pas manqué de souligner 12 millions de fois 😅
Klara et Lucille, nos bébés médecins de 25 ans. EN GROS, amies et colloc, qui ont eu envie de voir du pays avant de démarrer leur internat, l’une à Brest, l’autre à la Réunion. Je pense à mes enfants dans 10 ans et je leur souhaite d’être curieux et généreux comme elles. Si différentes, si complémentaires, si pétillantes. Un concentré de bonheur EN GROS ❤️
Sarah-Louis, ou Sarah-Lou, Sarah-Loulou ou même Sarah tout court. Juste pas Louise svp. Évidemment Éric s’en est donné à cœur joie… Quelle personnalité de 28 ans ! A l’aise dans les palaces après une grande école hôtelière mais un gros besoin de souffler parce qu’un burn out à 28 ans, ça fait tache ! Elle aime d’amour et n’a qu’un seul objectif dans la vie, être heureuse ! Joli programme, même si elle est « raide comme un pince-lacet » selon ses propres termes, expression plus utilisée depuis l’an de grâce 1802. Ajoutez à ça l’intonation de Valérie Lemercier dans les Visiteurs et c’est le fou rire assuré ! 😂 Notre DJ attitré dans le 4×4 et notre bout en train à l’humour, euh comment dire… décalé… Ou disons simplement que tout le monde n’y a pas accès ! Son meilleur public, Klara ! ❤️
Céline, la vieille (33 ans quand même 😂) EN VRAI, on ne peut que l’aimer, tout de suite et pour longtemps. Un cœur grand comme l’océan, un rire franc et communicatif, de l’humour et de l’auto-dérision, le tout associé à une douce timidité, une pointe de pudeur, une sensibilité à fleur de peau et une fragilité désarmante. Pas facile une reconversion professionnelle à plus de 30 ans et pas toujours tout simple dans la vie mais tellement de belles choses à offrir ❤️ Un vrai amour ! Si si, EN VRAI !
Introspection et contemplation au pays des paysages à couper le souffle
Entre 4000 et 5000 m d’altitude, quel calme, quelle gratitude éprouvée juste d’être là, que d’émotions ressenties à la vue d’un paysage époustouflant, d’une musique dont les mots nous chamboulent, d’une parole accueillie, d’un décor qui défile par la fenêtre du 4×4 et qui nous offre un moment très personnel, méditatif et contemplatif.
4 jours de déconnexion totale, pendant lesquels le téléphone n’a eu qu’un rôle d’appareil photos. Mais que ce rôle lui allait bien ! On sous-estime les bienfaits de ces expériences de déconnexion pendant lesquels on se reconnecte à autre chose, et dont on se prive beaucoup trop souvent pour ne pas dire en permanence.
Chaque lieu m’a invitée au songe et à l’évasion des pensées. Devant notre première lagune et le spectacle des flamants roses, j’ai repensé à l’Afrique. Ce beau voyage avec Manu il y a 20 ans tout rond… J’ai pensé à mes enfants et j’ai eu envie de les y emmener un jour ❤️
Des larmounettes perlent, je suis tellement pleine de gratitude d’être là, je déborde d’amour et je savoure ce spectacle silencieux (et olfactif 😅). Les larmes, c’était les yeux qui piquent à cause de l’odeur bien sûr…
Ces montagnes aux strates de minéraux colorées. J’ai repensé au Pérou et à la montagne Vinicunca, la montagne arc en ciel ou aux 7 couleurs. Quelle expédition cela avait été de l’atteindre, à 6h du matin, hors des sentiers battus, juste nous deux et quelques âmes aventurières.
Des lamas, des alpagas, des vigognes et même plus surprenant, un joli renard gris, des gros lapins andins, de la famille des chinchillas, gris aussi, des kiwis (petit oiseau rondouillard aux ailes atrophiées, au pelage brun, au bec incurvé avec des moustaches de chat… oui oui, tout ça ! et en plus, on n’est même pas en Nouvelle Zélande !), des autruches (ou plutôt des nandou d’Amérique ! ça aussi c’était une sacrée surprise !) et bien sûr, des flamants roses par dizaines !
Des lagunes, toutes plus surprenantes et sensationnelles les unes que les autres. La laguna verde, la laguna bianca, la laguna colorada, incroyables ! (vous vous passerez de traduction je pense 😉)
Le désert de Dali, surnommé ainsi en référence explicite au célèbre peintre espagnol, reflétant son imagination et son talent, entre crêtes rocheuses sculptées par le vent, pierres rondes et dégradé de couleurs.
Le volcan Licancabur, l’arbol de piedra et les geysers de lave (qui puent l’œuf pourri mais alors bien bien…). Là aussi j’ai eu les larmes… 😂
Sans oublier les sources thermales dans lesquelles on s’est outrageusement prélassées et sans doute un peu lavées aussi 😅
Et L’isla Incahuasi, recouvertes de ses cactus géants, au beau milieu du Salar d’Uyuni, cet immense désert de sel d’un blanc éclatant, la plus grande étendue de sel au monde quand même !
Et Éric alors ? Au milieu de toute cette jolie jeunesse ? J’hésitais à le plaindre ou à me réjouir pour lui, vous vous souvenez ? Et bien, sans conteste, il est devenu la coqueluche des nénettes, qui n’ont pas hésité à le charrier tout au long du séjour, en réponse à son humour… euh particulier ? spécial ? différent ? ❤️
En tous cas, EN GROS et EN VRAI, ça a vraiment été un séjour inoubliable ❤️
On hésitait entre une et deux nuits à Uyuni avant de prendre la route du Chili. Pas franchement le plus joli pueblo qu’on ait vu mais on a trouvé nos petites marques quand même. Ce sera finalement 4 nuits, avec un QG implanté dans l’adorable Llama Café végétarien de Bismark Elvis (oui oui, c’est son vrai prénom ! et il parle super bien français à force d’accueillir tous les Français du monde et d’écouter en boucle des super playlist de chanson française 😂) et une soirée gastro en 5 temps cette fois (oui encore une) très très réussie au Hot Spot Uyuni, autour de délicieux mets et vin boliviens revisités. Un pur régal !
ET POUR FINIR, UN PETIT APERÇU DE NOTRE BEL ITINERAIRE EN BOLIVIE
Suivez aussi Colette dans son voyage en Bolivie !
Magnifique! génial!
le texte, les photos excellentes dans le désert de sel, la petite vidéo…
Encore une fois, j’adooooore! bravo ma Puce!
groschmoutziiisss !
Je me suis régalée à te lire charlène. Merci pour ces magnifiques photos. C’est TOP. Bravo et merci pour ce magnifique blog 💖.
Merci de partager tout ça !
J’ai l’impression d’y être 🙏
Wouah, que de belles découvertes et rencontres ……
« Enjoy » un max.
Sacré début de voyage.
Merci à tous pour vos adorables commentaires, qui me font grand grand plaisir !
Que de plaisir à se replonger dans ces merveilleux moments qui sont déjà des souvenirs… Merci d’avoir posé tes mots sur cette douce escapade dans le Sud Lipez qui nous a permis de nous rencontrer. Profitez bien de la suite de votre voyage, je vous embrasse
Magnifique démarche d’intercaler un beau et long voyage comme celui ci dans une vie. Pour la remplir encore plus de sens !
Bravo !
Yannick
Génial !!! Je ne lis que maintenant !
Merci pour les superbes photos, les mots posés qui racontent une histoire vivante
Les rencontres humaines fortes et les sensations sont des souvenirs éternelles des voyages 🙌
Merci Géraldine pour ces jolis mots 🥰
A très bientôt.