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Revoir sa copie

Revoir sa copie…

Aujourd’hui, je me mets à nu (non Chérinou, je n’ai pas besoin de me mettre nue pour me mettre à nu… 🙄)

Le voyage peut susciter des frustrations… Un tour du monde sans doute encore plus… Il est alors peut-être nécessaire de revoir un peu sa copie pour ne pas passer à côté de l’essentiel.

Frustration n° 1 : le temps

Un tour du monde, ça ressemble à des vacances, mais ce n’est pas vraiment des vacances…

Ce foutu temps ! Il me pompait déjà l’air en France, je ne pensais pas qu’il me poursuivrait au Mexique, première étape de notre tour du monde 😅 Dévorée par l’envie de tout faire, de tout découvrir en arrivant dans un nouveau lieu. Tiraillée entre cette envie débordante et l’envie de prendre le temps de se laisser aller. Bien consciente qu’on ne peut pas tout faire, tout voir mais quand même du mal à l’accepter. Des choix à faire, dans le temps dont on dispose. Mais comme tout choix est un renoncement… Bon ok j’arrête…

Explications préliminaires :

« envie de ne rien faire » = envie de faire ce qui me fait plaisir sans culpabiliser

« envie de ne rien faire » selon la définition donnée ci-dessus = concept tout à fait inédit pour moi

Donc,

Quand l’envie de ne rien faire se heurte à tout ce que je n’ai pas réussi à faire avant de partir et que, par la force des choses, je dois faire…

Quand l’envie de ne rien faire se heurte à tout ce qu’il y a à faire et à organiser en arrivant dans un nouveau lieu encore inconnu…

Quand l’envie de ne rien faire se heurte au GO que je suis dans l’âme…

Quand l’envie de ne rien faire se heurte aux jours qui passent et qui s’en fichent bien de mes envies…

Quand l’envie de ne rien faire se heurte à la date de départ des loulous, qui elle est bien concrète…

Quand l’envie de ne rien faire se heurte à ma tête, qui n’a pas du tout envie de ne rien faire et qui me le fait bien savoir…

Chronos s’en contrefiche de tout ça lui, il passe, tout simplement, quantitativement, inexorablement.

C’est Kairos qui me nargue. Le temps qui s’allonge et se réduit au gré des ressentis. Vous savez, ces moments désagréables qui durent des plombes, quand les moments joyeux filent à toute allure ? Mais nos vies seraient bien tristes sans Kairos admettons-le ! Parce que c’est celui qui nous offre des opportunités et met en lumière les synchronicités. Contrairement à Chronos, Kairos lui fait plutôt dans le qualitatif. Il nous offre une dose de spontanéité, de découverte et d’émerveillement dont nous avons tous bien besoin.

Et Aiôn, me direz-vous ? Lui nous permet de relativiser et nous invite à considérer que les difficultés rencontrées font partie de cycles, qui par définition passent.

Un tour du monde, ça ressemble à des vacances, mais ce n’est pas vraiment des vacances… Il va peut-être être nécessaire que je revois un peu ma copie si je veux profiter pleinement de ce voyage et ne pas m’épuiser en cours de route…

Frustration n° 2 : l’argent 💰

Un tour du monde, ça ressemble à des vacances, mais ce n’est pas vraiment des vacances… Tiens y’a comme un air de déjà entendu…

Quand on part en vacances, on veut se faire plaisir parce que quand même, on a bossé toute l’année pour ça ! On choisit soigneusement le lieu qui nous fait plaisir, on organise, on planifie, on budgétise. Et c’est parti pour 15 jours de décompression et de plaisir. On est à fond évidemment ! Ça va passer vite, il faut profiter ! On a prévu un tas de choses, on a optimisé le temps, on a envie d’avoir la sensation « d’avoir fait le tour », surtout quand on découvre un nouveau lieu.

Bien sûr, il y a aussi les vacanciers de dernière minute ! Ceux qui la veille ne savent pas encore où ils vont dormir et euh, on va où déjà ?

Moi je suis un peu de tout ça. Plus jeune, j’aimais planifier. Me convaincre que j’avais tout anticipé, que je ne laissais rien au hasard, que j’avais forcément choisi le mieux puisque j’avais tout bien étudié. Ça me rassurait.

Aujourd’hui et depuis longtemps d’ailleurs finalement, je pars et on verra bien. La planification ne me rassure plus. Elle pourrait limite avoir tendance à me peser parce qu’elle empiète sur ma liberté, bien qu’elle puisse être confortable je l’admets.

Mais je reste GO dans l’âme. Une fois les questions pragmatiques et donc relativement peu intéressantes des « OÙ » réglées (où on va, où on dort, où on mange), c’est plutôt le « ON FAIT QUOI » qui m’intéresse.

Alors là, y’a LE trek à faire en pleine cambrousse avec pirogue de nuit. Faut payer l’entrée du parc, le guide local et la privatisation parce que les gros groupes de touristes, non merci.
Ok c’est combien ?

Alors là, y’a LE tour en voilier à faire pour découvrir les merveilles qu’on ne peut voir que de l’eau. On y va ?
Ok c’est combien ?

Alors là, y’a LA descente de rapides à faire. On y va ?
Ok c’est combien ?

Alors là, y’a LA plongée à faire absolument. 1h30 de bateau, double tanks, collation et repas. On y va ?
Ok c’est combien ?

Alors oui j’ai la bougeotte, oui j’ai besoin de vibrer et de m’émerveiller et encore oui, quand c’est plat, ça me frustre.

Et tout ça, ça donne quoi alors à l’échelle d’un tour du monde ? Avec un budget très sérieusement défini (c’est-à-dire avec un doigt mouillé mis au vent), qui va finalement s’avérer très serré même en ne faisant pas grand-chose ?

Je confirme, un tour du monde, ça ressemble à des vacances, mais ce n’est pas vraiment des vacances… Il va peut-être être nécessaire que je revois un peu ma copie si je veux profiter pleinement de ce voyage et ne pas rentrer avant l’heure… 😅

Frustration n° 3 : les tempéraments 🙂🙃

Un tour du monde, ça ressemble à des vacances, mais ce n’est pas vraiment des vacances… Si si, c’est sûr, j’ai déjà entendu ça quelque part…

Parce qu’il est sans doute plus facile de voyager seul… mais que quand même, on aime bien voyager à plusieurs…

Quand chacun des membres du groupe a un caractère bien affirmé avec des envies bien différentes, l’adaptation devient le maître mot.

Mais quand l’adaptation devient suradaptation, le chemin devient glissant et périlleux, surtout au long court…

Quand ce n’est pas mon cœur, ma tête et mon corps qui se lancent, à corps perdu, dans un éprouvant tête à cœur, c’est mon cœur, mon cœur et mon cœur, qui se chamaillent, et ce n’en est pas mois éreintant.

Mon cœur à moi, mon cœur de maman et mon cœur d’amoureuse.

Mon cœur à moi peut tout entendre, tout comprendre, mon cœur de maman et mon cœur d’amoureuse. Mais mon cœur de maman n’est pas toujours d’accord avec mon cœur d’amoureuse. Quand l’amoureux y met du sien, mon cœur de maman n’y comprend plus rien ! Et quand le cœur de maman succombe, l’amoureux prend la mouche…

Quand mon cœur d’amoureuse tient tête à mon cœur de maman, (souvent plus par principe que par conviction profonde je l’avoue), mon cœur de maman étouffe et suffoque.

Et dans toutes ces histoires de cœur, c’est mon cœur à moi qui perd un peu la tête…

Et si on troquait le « FAIRE » pour le « VIVRE » ? Et si on croyait en la résonance des mots en nous et en leur impact sur notre manière de voir les choses ? Et si on mettait un peu de joie dans tout ça en rendant notre vie… vibrante ?

J’AI ENVIE DE VIVRE !

Pas besoin de grand-chose. On met les principes de côté, tous ceux qui sont dénués de sens (ça fait déjà beaucoup 😅), on y va avec une grosse dose d’amour, généreusement parsemée de légèreté et allègrement saupoudrée d’inspiration. On y ajoute une bonne rasade de merveilleux, une pointe de folie et un soupçon d’insouciance enfantine. Et le résultat est délicieux 😋.

N’ayons pas peur de regarder avec le cœur toutes les merveilleuses opportunités qui s’offrent généreusement à nous. Et les heurts, qui avaient l’apparence de hautes montagnes infranchissables deviennent de simples marches, des pas en avant (oui sur le côté parfois aussi…), qui demandent un petit effort de plus, mais qui seront toujours surmontables, grâce à l’élan du cœur.

ALORS JE REVOIS MA COPIE

  • Je savoure le temps qui m’est offert et je remercie Chronos, Kairos et Aiôn, chacun pour ce qu’il est.
  • J’ouvre mon cœur pour accueillir sereinement ce que le voyage me propose, et le savoure à sa juste valeur.
  • J’accepte que les cœurs ne battent pas tous au même rythme, et reste fidèle à la mélodie du mien.

Bon voyage à tous sur le chemin de la vie ❤️

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2 commentaires sur “Revoir sa copie”

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Charly K